Jonathan Alden [terminé]

[Jonathan Alden]

Mardi : Juste avant le premier cours

« Je t’aime, Amber. J’aimerais tant passer le restant de mes jours avec toi, j’aimerais tant entendre la douce mélodie de ta voix chaque jour.
- Je t’aime, Jo’.
- Tu es la femme de ma vie, ma belle. »
Elle sourit, lui aussi. Il l’enlaça, elle passa ses bras autour de son cou. Il vint chercher ses lèvres, les prenant entre les siennes pour un tendre baiser, la pressant contre lui. La cloche sonna, et il la relâcha. Elle lui lança un regard charmé, amoureux, et prit ses cahiers, avant de partir. Il la regarder s’éloigner, nouant d’un geste habitué sa cravate autour de son cou, avant de se diriger vers son cours à son tour.

Mardi : Premier intercours

Un sourire étira ses lèvres, il le vit malgré le fait qu’elle était à l’autre bout du corridor. Son sourire était de loin le plus beau de tous : la façon qu’il avait d’illuminer son visage en entier, de faire briller ses prunelles de saphir. En un rien il était charmé : ensorcelé, pour ce sourire il aurait été prêt à réaliser le moindre de ses désirs, à se jeter en bas d’un pont.
« Bonjour mon amour, qu’elle lui susurra à l’oreille une fois qu’elle vint se blottir contre lui.
- Bonjour Lesly, tu vas bien mon amour? »
Nouveau sourire, et il ne put s’empêcher de l’attirer plus contre lui, de l’embrasser un long moment. Et la cloche sonna, et il la relâcha. Elle lui lança un regard charmé, amoureux, et prit ses cahiers, avant de partir. Il la regarder s’éloigner, nouant à nouveau, de ce même geste habitué, sa cravate autour de son cou, avant de se diriger vers son cours à son tour.

Mardi : Période du dîner

« Tu viens manger, Jo’? »
La voix masculine eut l’effet de le faire arrêter. Il se retourna pour faire face à un bond, grand, mince, la main de sa copine dans la sienne, cette dernière comme collée à ses côtés. Elle, elle ne dit rien, se contentant simplement de l’observer dans une neutralité presque dérangeante.
« Non. Je vous laisse en tête-à-tête. J’ai rendez-vous.
- Avec Amber? »
Cette fois, c’était la jeune fille qui avait parlé, ce qui eut résultat d’un haussement de sourcil de la part de Jonathan. Il la toisa un moment, avant de répondre, d’un ton sec, presque cassant, froid :
« Non. Pas avec Amber.
- Ne me dit pas que vous avez rompus? - c’était de nouveau le blond - Ce serait trop dommage, vous alliez trop bien ensemble, et puis elle avait l’air tellement amoureuse….
- On n’a pas rompu. »
Un moment de silence ; un malaise sembla s’empara du blond, alors que la neutralité perturbante de sa copine revient sur celle-ci. Jonathan, lui, resta là, inexpressif, froid.
« Oui…. Bon…. Et bien, je te dit bon dîner, Jo’. On se revoit ce soir, c’est toujours okay pour ce soir, hein?
- Bien sûr. À se soir. »
Et c’est Jo’ qui quitta le couple le premier, se retournant, et marchant, sans s’arrêter, traversant la grande salle et retrouvant, à l’embrasure des portes de celle-ci, une jeune fille au longs cheveux châtains, qui tombaient en de magnifiques ondulations sur ses épaules.
« Tu as finis en retard? qu’elle demanda, de sa voix douce, qui trahissait malgré tout une once de reproche.
- Non, mais j’ai intercepté Hugo et Cathy. - léger rire se perdant doucement sur son sourire – Ils voulaient me monopoliser pour le dîner, j’ai dit que j’avais rendez-vous avec la plus belle créature de cette terre. »
Elle rougit, et glissant une main autour de sa taille, il l’emmena vers l’extérieur.

Dimanche [centre psychiatrique]

« Bonjour madame Belamy. Comment va ma mère aujourd’hui?
- Jonathan! Tu es d’avance. Elle va bien, elle a pas arrêter toute la semaine de nous dire que tu viendrais la voir, elle a hâte je pense. Mais il faudra attendre un peu, on lui a donné ses médicaments, si tu veux tu peux revenir dans deux heures….
- Non ça va aller, j’ai pris le train pour venir ici, j’ai même réussi à avoir la permission cette fois. Pas de sortie illégale pour aller visiter maman. C’est pas fantastique? Je vais attendre ici. »
Elle lui sourit gentiment, lui offrit a boire, à manger, offres qu’il déclina avec la plus charmante politesse. Il entretenu la conversation, avec elle, avec d’autres patients qu’il connaissait un peu. Ainsi, Karim, un garçon de quelques années plus vieux que lui, lui raconta encore une fois qu’il allait recommencer ses ASPIC, pour pouvoir entrer au ministère. C’était seulement la 4e fois qu’il les échouait. Il passa de longs moments avec madame Mistrel, à simplement hocher la tête, l’écoutant affirmer qu’elle pouvait contrôler le monde, tout ce qui s’y disait, out ce qui s’y passait, avec son globe terrestre.
Mais quand on vint le chercher, lui dire que sa mère l’attendait, il bondit directement, abandonnant tous les autres et se précipitant vers les ascenseur, appuyant sur le bouton du 3e étage, marchant dans le corridor rempli de porte, et ouvrant celle portant le numéro 367 sans même vérifier que c’était la bonne.
Et puis, ce fut le même manège qu’à l’habitude. Il l’écouta, raconter des histoires toutes plus invraisemblables les unes que les autres, et lui, il lui raconta un minime part de sa réalité, triant ses informations, évitant les parties dont il n’était pas fier, et lui-même savait qu’elle étaient nombreuses ces parts!
« Tu vas revenir mon poussin? Revenir me voir? Je sais que tu me crois, toi. T’es le seul qui peu me comprendre parce que tu es mon bébé. »
La croire... Pas exactement. Il s’était simplement contenter de dire qu’il la comprenait, que ce devait être effrayant à vivre, et qu’il serait toujours là pour elle. C’était ce qu’on lui disait de dire : en aucun cas il ne devait directement l’encourager dans ses états de délires. Au début, c’était difficile, mais au fur et à mesure, c’était simplement devenu une facette de plus sur ce gros polygone qu’était devenu sa vie.

Lundi [Salle de bain du 4e étage]

« Mais fait attention ! Tu vas en mettre partout !
- T’aurais quand même pu demander à quelqu’un d’autres que moi. Je suis pas coiffeur, et je suis pas gay.
- Tu voulais que je demande à qui?
- Tu aurais pu demander à Mario… -il ricana doucement-
- Mario? Pour qu’il en profite pour me tripoter?! Jamais.
- D’accord d’accord, je te l’accorde. N’empêche, toi et lui, ça aurait fait un joli couple… »
Jo’ se retourna brusquement, une expression horrifiée peinte sur le visage, ce qui eu le résultat de faire faire un faux mouvement à son ami, et il se retrouva avec une large trace de teinture sur le visage.

« Bon, regarde-toi. Je pense que j’ai mis de la teinture sur toutes tes mèches.
- J’ai pas l’air trop pire?
- T’as l’air d’un partisan des Serpentard! »
Jonathan grimaça, avant de se retourner pour s’observer dans le miroir. Il garda un moment cette expression neutre, jugeant le travail, avant qu’une mine satisfaite étire ses lèvres.
« C’est pas trop pire. Tu ferais un bon coiffeur! »
Et il eut droit à un tirage de langue en guise de réponse.

Veille de la rentrée [centre psychiatrique]

« Est-ce que maman est là? Désolé, j’ai pas pu appelé avant de venir.
- Oh mon chéri, je suis désolé que tu te sois déplacé! Elle est en traitement avec le docteur jusqu’à 16h. Peut-être veux-tu attendre? »
Une moue déçu vient ternir son excitation précédente.
« Non, je ne peux pas cette fois. Je dois retourner à l’école. Si je reste je vais manquer le train, c’est ma dernière année.
- Déjà ta dernière année? Le temps passe vite, il me semble que c’était encore hier quand tu m’annonçait tout excité qu’on avait envoyé à Serdaigle.
- Longtemps…. Oui…. – sa voix se teinta d’un brin de nostalgie - Je dois partir. Vous lui direz que je suis passé? Dites lui aussi que je viendrai la voir le plus tôt possible.
- Bien sûr. Étudie bien à l’école! »
Et Jonathan quitta, sous le regard maternel de madame Belamy, pour sa dernière année d’études…

[Kimberly Fletcher]

Alors petit Serdaigle -et coureur de jupon o.o- tu es validé ^^
« Serdaigle, 7ème année ! »